Aujourd’hui, à Toulouse, sept délégués syndicaux passaient devant Tribunal de Grande Instance pour diffamation. La société Moretti, cabinet d’études affilié à la puissante branche Syntec, les accuse d’avoir diffusé un tract de soutien à un salarié de l’entreprise. Ledit salarié qui a depuis été licencié pour des motifs douteux. La fille Moretti lui a dit lors d’une réunion : « (…) et si moi je vous parlais de votre couleur de peau (…) ? »
Il faut dire que ce salarié s’étonnait des conditions de travail et essayait de remettre de l’ordre dans les droits de ses collègues. La CGT l’a soutenu après son licenciement et sur plus de 25 motions de soutien, seuls sept syndicalistes sont poursuivis. 4 sont délégués Prud’hommes, 1 proche du Parti communiste et les autres proches d’autres partis de gauche. En clair, ils sont actifs sur le plan militant. La branche Syntec aurait-elle décidé de les mettre au pas ? Reportage demain dans les colonnes de L’Humanité, premier média généraliste à suivre l’actualité sociale de la Syntec.