Akka tente de rattraper sa communication

Des drapeaux avec des belles couleurs pour rattraper la communication d'Akka

Akka n’a pas vraiment goûté que le collectif sous-traitant 31 et moi-même nous invitions à leur job-dating organisé dans un bar branché de Toulouse. Je m’étais fait passer pour un ingénieur informatique et j’avais même tapé la discute avec mon futur patron. Akka tente donc de rattraper le coup dans La Dépêche du Midi.

« Souharce était vraiment en colère après ton papier dans Libétoulouse sur le job-dating », me confiait un salarié d’Akka. Bertrand Souharce, c’est le patron d’Akka Toulouse qui était pourtant fier d’organiser ce job-dating à l’I-bar. Un bal de dupe que je qualifiais de méthode douteuse de recrutement et dont on remet une couche dans le numéro de Fakir actuellement en kiosque.

En pleine grève des salariés d’Akka Toulouse, un membre des ex-renseignements généraux (ils font maintenant partis de la DCRI) me confiait que, je cite : « les patrons des SSII toulousaines sont en colère après votre travail ». Il en rigolait même. Effectivement, que des patrons de SSII aillent se plaindre au préfet d’un travail journalistique, mieux vaut en rire. Quoique…

Akka riposte donc dans La Dépêche du Midi avec : « Depuis une semaine, je suis ingénieur chez Akka ». Sébastien, jeune embauché donc, est le petit soldat envoyé sur le front de la communication. Il a participé au job-dating car « il s’ennu(yait) ferme dans la société qui l’emplo(yait) », explique le journal toulousain. Attiré par cette soirée « axée sur le rugby et ses valeurs », il est venu déposer son CV.  Deux semaine après, il a été embauché.

Nous avons maintenant le devoir de prévenir Sébastien et tous les nouveaux embauchés ! Akka a connu un mouvement social important pour une remise en cause des acquis sociaux. Akka préfère effectivement plus choyer ses actionnaires que ses salariés. Je suis donc prêt à en parler avec Sébastien et ses collègues, dans quelques mois quand ils auront été confronté à la réalité akkasienne. Une rencontre autour d’un apéro ?

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A propos Nicolas Séné

Nicolas Séné, journaliste indépendant spécialisé dans les questions sociales, a recueilli une foule de témoignages. Il démontre, exemples vécus à l’appui, comment les cadres des SSII sombrent d’année en année dans un marasme professionnel, moral et personnel de plus en plus profond. Un malaise nouveau, typique du capitalisme actuel, dont personne ne semble avoir encore pris la mesure.
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